Nous nous réjouissons de l’accroissement du nombre de licenciés sportifs albigeois.
Il rend d’autant plus urgent les investissements en équipements sportifs car les manques persistent. L’accompagnement des clubs vers la réussite est très inégal.
Par réussite, on n’entend pas seulement de bons résultats et la montée en division supérieure, mais aussi la prise en considération de tous les publics pour tous les sports, quelle qu’en soit la portée médiatique.
Albi manque de salles pour répondre à l’activité des clubs et les porter à la hauteur
de leurs ambitions.
Les créneaux horaires sont insuffisants. Nombre de clubs jonglent sur plusieurs salles (parfois jusqu’à cinq) lors des entraînements. Même difficulté pour les écoles.
Albi doit encourager les bénévoles dans leurs actions, par tous les moyens dont la ville dispose. Il manque de solutions par exemple pour le transport des jeunes lors des compétitions.
Albi manque aussi de lieux pour pratiquer le sport de façon non licenciée. C’est particulièrement vrai pour les quartiers défavorisés.
Engloutir des sommes importantes pour des événements professionnels ou semi-professionnels de haut niveau pose question. Il n’y a pas d’unanimité en termes de retombées économiques.
À Albi, les inégalités de dotation entre clubs sont flagrantes. Comme pour tous les types d’associations, et dans un contexte de réduction des financements du sport par l’État, la définition de critères de façon collective et transparente s’impose.
C. MENDYGRAL, N. FERRAND-LEFRANC, P. PRAGNERE J. L TONICELLO, N. HIBERT