L’été jusque-là synonyme d’insouciance devient une saison difficile pour tous, notamment les travailleurs, les personnes âgées, les femmes enceintes, les bébés, les enfants, les malades, les animateurs de centres aérés et ceux dont les logements sont de véritables « bouilloires thermiques ».
L’adaptation n’est plus une option, elle devient vitale.
Pour Albi, prévue 2° ville la plus chaude de France en 2100, c’est toute une politique d’aménagement urbain à revoir d’urgence et profondément.
Ses particularités naturelles (Albi est dans une cuvette), patrimoniales (la brique emmagasine la chaleur) sont aggravées par:
- les places minérales sans arbres (le Vigan, les Cordeliers, le Lude, le Château et maintenant le Griffoul)
- les permis de construire accordés remplaçant parcs et jardins privés par des immeubles (avenue Gambetta, avenue Foch, etc)
Les préconisations gouvernementales du Centre de ressources pour l’adaptation au changement climatique sont de lutter contre les îlots de chaleur.
Notre département a été placé cet été en alerte orange puis rouge.
Pour les agents municipaux, il existe un protocole chaleur adopté par Albi en 2024, qui reste à appliquer dans de nombreux services de la ville.
Les conditions de travail des agents sont aussi les conditions d’utilisation des services publics par les Albigeois (écoles, bus,..).
La ville a des atouts pour s’adapter à la nouvelle donne climatique afin de protéger les plus vulnérables. Et parmi eux, les agents particulièrement exposés dans leurs missions.
Christophe MENDYGRAL, Nathalie FERRAND-LEFRANC, Pascal PRAGNERE, Jean-Laurent TONICELLO, Nicole HIBERT