C’est à la salle de la Mouline que le
Collectif a choisi d’exposer son programme économique une économie
résolument tournée vers la proximité et la transition écologique.
En dépit d’un tableau morose des tendances que dressa Bernard
Gilabert (départ des jeunes qualifiés, taux de chômage élevé,
dévitalisation du centre ville) qu’on se rassure : rien n ‘est
irrémédiable. Et les membres du Collectif qui se sont succédés
l’ont bien montré.
Chacun à sa façon a évoqué des
pistes pour réactiver l’économie albigeoise endormie. En matière
agricole des expériences sont à promouvoir comme la mise en réseau
d’un pôle de maraîchage. En matière industrielle des projets sont
déjà lancés comme la filière hydrogène, mais manquent
passablement de soutiens. Ensemble les intervenants insistèrent sur
l’importance des dynamiques de partenariat à mettre en œuvre.
Chaque prise de parole invitait au débat. Celui-ci ne manqua pas
d’être fécond. Ce soir là de nombreux albigeois parti convaincus
que les propositions du Collectif reposaient sur un solide travail
d’analyse.